Aujourd’hui, vous avez eu une idée géniale !

Une idée pour vos collaborateurs, votre famille ou vos proches, et vous étiez enthousiaste en imaginant la partager. Vous vous êtes donc empressé d’en faire part aux personnes concernées mais (curieusement !), celles-ci n’ont pas manifesté l’engouement attendu, ou ont même purement et simplement rejeté avec virulence votre si beau projet.

 Donc une question : comment se fait-il qu’ils n’aient pas adhéré à cette si brillante idée ?

 La réponse peut se trouver dans la vision du monde des différentes personnes (je vous invite à retrouver plus de précisions sur cette notion ici car votre réalité n’est pas la réalité !).

En effet, lorsque nous émettons une idée, cela revient à exposer une opinion personnelle pouvant entrer en opposition avec celle de notre interlocuteur.

 Prenons un exemple issu du monde professionnel. Si vous énoncez, sans préambule, que vous souhaitez changer le système informatique de vos collaborateurs, il y a de fortes chances pour que ceux-ci repoussent l’idée en pensant, par exemple, que cela va complexifier leurs tâches ou que le système actuel fonctionne très bien.

Mais si vous commencez en indiquant que vous avez remarqué que les procédures actuelles leur font perdre du temps, que le système connait des dysfonctionnements sur tel ou tel point, il est fort probable que vous les ameniez, en douceur, vers l’acceptation de votre idée.

Cela vous semble évident ? Effectivement, car ça l’est !

 Et là, réside donc l’une des clés de la persuasion dans l’art de la communication, à savoir que quand vous avez une idée à soumettre, pensez toujours à la précéder des arguments la validant.

Ainsi, vous donnez la chance à votre idée d’entrer en résonance avec les valeurs de votre interlocuteur, et donc de ne pas avoir à l’imposer.